Apprenez tout ce que vous devez savoir sur votre tout-petit de 32 mois. Suivez l’évolution et les étapes importantes telles que le langage, la marche, la croissance, la mémoire et plus encore.
La motricité fine et les habiletés cognitives
Est ce que votre enfant est un vrai découpeur ? Vers cet âge, votre tout-petit développe la motricité fine nécessaire pour tenir un morceau de papier et couper avec ses propres petits ciseaux ; et il devrait apprendre à couper une ligne (relativement) droite sur un morceau de papier. Vous pourriez être surpris que votre enfant soit prêt pour cette tâche, mais guidez-le tout au long du processus et voyez comment il s’en sort. Comme c’est le cas pour la plupart des stades de développement, le calendrier d’acquisition de nouvelles compétences varie, il est donc possible que votre enfant soit déjà capable de couper des lignes droites ou qu’il doive attendre encore un certain temps pour y parvenir.
Commencez par lui donner une paire de ciseaux de sécurité et montrez-lui comment les utiliser. Tracez ensuite une ligne épaisse sur une petite feuille de papier solide. Montrez-lui comment suivre la ligne en coupant et laissez-le faire à son tour. Si votre tout-petit a tendance à utiliser sa main gauche pour des tâches de motricité fine, vous pouvez lui offrir une paire de ciseaux à petits enfants pour les gauchers.
Sur le plan cognitif, il se passe plein de choses dans la tête de votre enfant. Maintenant, il peut comparer deux à quatre couleurs d’objets et déterminer s’ils sont de la même couleur ou bien de couleur différente. Commencez par le tester avec des objets similaires (comme des chaussettes de couleurs différentes). Si votre enfant les assortit facilement par couleur, voyez comment il s’en sort si vous lui donnez différents objets avec quelques couleurs. Peut-il faire correspondre la coupe rouge au peigne rouge. Si votre enfant a vraiment du mal avec les couleurs, le pédiatre devra peut-être vérifier sa vision
Les renseignements sur la santé et la sécurité
L’autisme chez les enfants
Il y a de grandes chances que vous ayez entendu parler de l’autisme ; sa prévalence a exigé une attention accrue de la part de la communauté médicale et de la société en général, mais savez-vous de quoi il s’agit ? Terme général utilisé pour décrire de nombreux troubles complexes du développement du cerveau, l’autisme touche tous les groupes ethniques et socio-économiques et touche tous les groupes d’âge.
À mesure que les chercheurs en apprennent davantage sur l’autisme et les troubles connexes du spectre autistique, des études montrent que, dans certains cas, ces troubles peuvent être diagnostiqués chez les tout-petits. Alors, comment savoir quels signes peuvent vous alerter d’un problème potentiel ?
Les parents d’enfants autistes ont souvent le sentiment que quelque chose ne va pas chez leurs enfants. La caractéristique la plus courante de l’autisme est l’altération de l’interaction sociale. Chez les tout-petits, recherchez la difficulté à initier la communication (par exemple, être constamment réticent à vous demander de l’aide lorsqu’il en a besoin). Un enfant autiste peut aussi ne pas utiliser de sons, de mots ou de gestes pour communiquer avec vous, ou il peut répéter un mot ou une phrase fréquemment.
Les enfants autistes présentent souvent des anomalies dans l’interaction et le partage d’expériences avec les autres ; ils peuvent ne pas comprendre des indices sociaux comme les expressions faciales, le langage corporel ou le ton de la voix. Les parents peuvent remarquer des comportements « différents » comme le fait de ne pas établir de contact visuel ou d’entendre ce que quelqu’un dit, ou l’enfant peut avoir une capacité inhabituelle comme celle de mémoriser des données telles que des nombres ou des listes.
La bonne nouvelle, c’est que le dépistage et le traitement précoces peuvent réduire considérablement la gravité de l’autisme et des troubles du spectre autistique. Si vous soupçonnez que quelque chose ne va pas chez votre tout-petit, n’hésitez pas à discuter avec son pédiatre de vos préoccupations concernant son développement.
Les renseignements indispensables
Nommez un tuteur
Avoir un enfant est une expérience qui change la vie et, bien qu’elle mette un peu mal à l’aise, le fait d’être parent soulève la question de la mortalité. Aucun parent ne veut envisager la possibilité de mourir avant que ses enfants soient adultes, mais tous les parents doivent assumer la responsabilité de ce qui arrive à leurs enfants si l’impensable devait arriver. Si vous avez remis à plus tard la rédaction d’un testament et la prise des mesures juridiques nécessaires pour protéger votre enfant, il est temps de remettre vos affaires en ordre.
Une partie importante de la préparation de votre testament consiste à choisir un tuteur pour votre enfant. Il s’agit d’une personne qui aurait le pouvoir légal de prendre soin de votre enfant et de l’élever si vous n’êtes pas là. Si vous négligez de nommer un tuteur légal dans votre testament, la décision pourrait être laissée à un juge qui ne vous connaît probablement pas, vous ou votre famille.
Pour certains parents, choisir un tuteur pour leur enfant est une décision relativement facile, alors que pour d’autres, il peut être difficile de choisir qui serait le mieux placé pour s’occuper de leur enfant. Les parents doivent se demander si la personne est assez âgée, si elle a une relation saine avec l’enfant et si elle peut subvenir à ses besoins financiers. De plus, cette personne devrait partager vos croyances, vos valeurs et votre morale. Cela pourrait être particulièrement important pour vous si vous êtes d’une foi particulière et que vous voulez vous assurer que votre enfant soit éduqué dans cette foi.
Enfin, demandez-vous si la personne consentira à être tuteur en cas de décès. Vous devez avoir une discussion sérieuse avec le tuteur potentiel pour vous assurer qu’il ou elle est prêt(e) à accepter la responsabilité et à comprendre ce qu’elle implique. Vous pouvez également choisir un « tuteur remplaçant » au cas où votre premier choix ne serait pas en mesure de remplir ce rôle.